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sounds of despair (michail)
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— spoilt and rotten —
Jim Nakamura
Jim Nakamura
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— Messages : 38
— pseudo : chloé.
— avatar + © : joe odagiri, @mine.
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— âge : ( soixante-dix ans ) qu'il flâne entre la Cour de l'Aube et la Cour de Justice de la Capitale. un âge qu'il déni, à chaque fois qu'il prend le tournant pour effacer les rides et les os qui grincent. aujourd'hui, c'est l'apparence de ses quarante-cinq ans qu'il exhibe.
— statut civil : ( marié ) par devoir plus que par envie. coeur de glace, draps qui le sont peut-être un peu moins mais l'évidence est là - il ne l'aime pas.
— allégeance : ( la couronne ) en face de laquelle il ploie le genoux. une question persiste - est-elle si juste que ça ? une question qu'il étouffe sous la crainte des représailles. un serment qu'il a aussi prêté à sa famille - fratrie qui se délite.
— métier : ( avocat ), un domaine où il excelle. une évidence, vis-à-vis du patronyme qu'il porte. un profil qu'il garde bas, sans chercher à s'élever plus que ça.
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— 09.11.18 18:57 —

Ennui. Un adjectif qualificatif qu’il se colle lui-même sur le dos alors qu’il étouffe un bâillement au creux de sa manche. Une lassitude monotone qui l’étreint un peu plus à mesure que les heures s’étirent dans le vide. La bourgeoisie de Thormar aime s’entourer de jolies choses mais surtout, des bonnes personnes. Une évidence, pour elle, d’inviter la noblesse à ses bals et ses fêtes. Mais Jim s’ennuie. Il en viendrait presque à souhaiter qu’un scythe se pointe, prêt à glaner l’un des invités. N’importe qui, même lui. Dans tous les cas, ce serait un spectacle bien plus prometteur que celui qu’offre les danseurs. D’un œil distrait, Jim les observe, une coupe de champagne entre les doigts. Appuyé contre une table vierge, il se place en spectateur bien plus qu’en acteur. Les conversations sont rares et éparses mais ce n’est pas comme s’il les pressait non plus, au contraire.
Il les évite, pour ne pas froisser sa femme qui le surveille. Il suffit que son regard se coule vers elle pour que ses yeux roulent dans les orbites. Il l’a abandonné à ses amies – des inconnues, pour lui – lorsque les questions se sont portées sur leurs rejetons et les réponses, sur le projet d’agrandir la branche secondaire de la famille. Personne n’a songé à lui demander son avis, de toute façon. Pas même sa propre épouse. Jim a simplement ravalé ses remarques cinglantes, sans pour autant les oublier. Il les lui jettera au visage plus tard, à l’abri des oreilles indiscrètes. Un soupir fend les lèvres de Jim alors qu’il porte sa coupe à ses lèvres. Un maigre réconfort, sous la forme d’un liquide ambré dont il n’essaye de pas trop abuser. On lui a rapporté – car il ne s’en souvient jamais lui-même – que désinhibé, ses remarques sont encore plus déplacées qu’à l’ordinaire. Les orgueils se froissent sous sa langue amère et c’est avec la même verve que lorsqu’il se pavane à la Cour de Justice qu’il s’exprime. Mais pour l’instant, malgré son désœuvrement chronique en société, Jim savoure un brin de tranquillité. Une paix de courte durée, brisée par une interrogation formulée à voix haute. Une femme aux abois et un mari qui a pris la poudre d’escampette.
L’histoire de sa vie.
Il la reconnaît. Quelque chose Rostov. Si Jim retient parfaitement tous les patronymes des familles nobles, en plus de celles des bourgeois qui flânent à la Cour de Glace, les prénoms s’encrent mal. Il se dit qu’il retient simplement les plus importants. Il l’observe un instant, cette femme. Et Jim arque un sourcil à son comportement et à sa façon de se donner en spectacle. Du mari – si ses souvenirs sont justes – il se souvient du prénom. Michail. Peut-être même a-t-il assisté au mariage, tel le bon nobliaux qu’il est. Il se rappelle assez de lui pour le reconnaître lorsque ce dernier passe enfin dans son champ de vision. Sa femme n’y est plus. Jim se redresse simplement de la table contre laquelle il s’était appuyé après y avoir abandonné sa coupe désormais vide. Au lieu d’un sourire, il offre un faciès inexpressif. Une nonchalance qui lui colle à la peau et qui l’handicape plus qu’elle ne l’aide. Il ne s’esquinte l’œsophage qu’à la Cour de Justice, de toute façon. Et même là-bas, sa voix n’augmente que d’un octave. « Votre femme vous cherche, Rostov. » Une évidence qu’il lance sur le ton de la conversation. « Si la fuite est votre façon d’appréhender les préliminaires, je vous conseille de changer de méthode. » Peut-être – sûrement que Jim ne tient pas aussi bien l’alcool qu’il ne le pense. C’est une remarque déplacée qui lui échappe, encore. Une remarque qu’il essaye de rattraper au vol alors que cette fois, son visage se fend d’un sourire compatissant. « Je l’ai appris à mes dépens. » S’il avait encore sa coupe, peut-être l’aurait-il levé en signe de solidarité.
Aux femmes agaçantes, les maris incompétents.
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