kaz, c’est la nuit, comme le jour. C’est la lune, puis le soleil. Né sous les astres, il est le garçon aux sourires polis, au regard presque fragile. Il fixe, il mord, il rit, il joue. On ne le connaît pas, on ne le cerne pas, on l’observe, l’aime, le déteste. Y a pas d’entre deux, c’est tout ou rien, rien ou tout. Y a pas de balance, y a pas de calcul, c’est tue ou meurt, c’est aime ou déteste. Perfectionniste, amoureux des arts, des choses que l’on ne peu réellement expliquer, kaz c’est un puzzle, un casse-tête insolvable. Lui-même ne se comprend pas, ne comprendra jamais, tantôt heureux, tantôt patraque, il a ce don pour émerger d’un antipode à l’autre. Professionnel de passer du coq à l’âne, il ne fait aucune distinction, ne se tait jamais. Il déblatère ses franchises avec un visage stoïque, ne se rend pas compte qu’il peut blesser. Il est ce qu’il est : une lune, comme un soleil, et en se balançant d’un pied à l’autre, peut-être qu’on réussirait presque à le comprendre.
kaz, il n’a jamais eu beaucoup d’amis. Extrêmement passionné par ses arts, par les choses bizarres, il n’est pas de ceux que l’on aborde avec un grand sourire aux lèvres. Très peu de personnes ont envie d’apprendre à le connaître, comme lui a peu envie de se fondre dans la masse. C’est un mirage qu’on voit au loin, une silhouette qui se cache dans les ténèbres ; une ombre qui plane tel un point d’interrogation. Que pense-t-il ? que veut-il ? il est maniéré, use de très peu de tact et peut se montrer extrêmement cruel quand il s’agit d’arriver à ses fins. Fervent amateur de littérature, de connaissances et de mythes, il s’enferme dans ses livres, dans les histoires d’autrefois et se noit dans ce qui pourrait être, au lieu du ce qui est.